Se masquer à la mi-carême : perspectives de renouveaux communautaires
La communauté acadienne de la région de Chéticamp en Nouvelle-Écosse a conservé la mi-carême, tradition qui a été amenée par les premiers migrants français dans leurs bagages culturels. La mi-carême, exemple d’un transfert culturel de l’Europe à l’Amérique, est une fête qui utilise le pouvoir du mas...
Published in: | Port Acadie |
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Université Sainte-Anne
2008
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fterudit:oai:erudit.org:038438ar 2023-05-15T18:32:02+02:00 Se masquer à la mi-carême : perspectives de renouveaux communautaires Le Blanc, Barbara 2008 http://id.erudit.org/iderudit/038438ar https://doi.org/10.7202/038438ar fr fre Université Sainte-Anne Érudit Port Acadie : Revue interdisciplinaire en études acadiennes no. 13-14-15 (2008-2009) Tous droits réservés © Université Sainte-Anne, 2009 text 2008 fterudit https://doi.org/10.7202/038438ar 2013-03-29T13:30:34Z La communauté acadienne de la région de Chéticamp en Nouvelle-Écosse a conservé la mi-carême, tradition qui a été amenée par les premiers migrants français dans leurs bagages culturels. La mi-carême, exemple d’un transfert culturel de l’Europe à l’Amérique, est une fête qui utilise le pouvoir du masque dans un rituel collectif de dérision. Pendant cette fête le masque protège, libère, garantit l’anonymat, transforme, épouvante et autorise la confusion. Nous voyons des exemples de fêtes semblables au Canada et ailleurs dans le monde, comme la mi-carême au Québec, le Mummering à Terre-Neuve, le mardi gras en Louisiane, dans les Antilles et au Brésil, et le carnaval en Europe. Nous proposons d’explorer les raisons pour lesquelles ces traditions ont pu traverser le temps et l’espace tout en se maintenant et en se renouvelant. Nous regarderons les éléments que ces célébrations ont en commun, comme la nourriture, la boisson, la musique, la chanson, la danse et le masque. L’étude des changements et de la continuité de ces traditions nous amène à conclure que ces fêtes ont su résister parce qu’elles permettent une ouverture à l’imagination et à la créativité. Cette ouverture permet aux groupes de répondre à certains besoins universels de l’être humain. De plus, ces groupes ont su partager ces expériences de dérision et de célébration communautaire dans le cadre du phénomène du tourisme culturel. Grâce à la force vive de ces fêtes, l’écho puissant du rire du Moyen-Âge vit dans le monde contemporain. Text Terre-Neuve Érudit.org (Université Montréal) Canada Port Acadie 13-14-15 335 342 |
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La communauté acadienne de la région de Chéticamp en Nouvelle-Écosse a conservé la mi-carême, tradition qui a été amenée par les premiers migrants français dans leurs bagages culturels. La mi-carême, exemple d’un transfert culturel de l’Europe à l’Amérique, est une fête qui utilise le pouvoir du masque dans un rituel collectif de dérision. Pendant cette fête le masque protège, libère, garantit l’anonymat, transforme, épouvante et autorise la confusion. Nous voyons des exemples de fêtes semblables au Canada et ailleurs dans le monde, comme la mi-carême au Québec, le Mummering à Terre-Neuve, le mardi gras en Louisiane, dans les Antilles et au Brésil, et le carnaval en Europe. Nous proposons d’explorer les raisons pour lesquelles ces traditions ont pu traverser le temps et l’espace tout en se maintenant et en se renouvelant. Nous regarderons les éléments que ces célébrations ont en commun, comme la nourriture, la boisson, la musique, la chanson, la danse et le masque. L’étude des changements et de la continuité de ces traditions nous amène à conclure que ces fêtes ont su résister parce qu’elles permettent une ouverture à l’imagination et à la créativité. Cette ouverture permet aux groupes de répondre à certains besoins universels de l’être humain. De plus, ces groupes ont su partager ces expériences de dérision et de célébration communautaire dans le cadre du phénomène du tourisme culturel. Grâce à la force vive de ces fêtes, l’écho puissant du rire du Moyen-Âge vit dans le monde contemporain. |
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