La géophysique appliquée au pergélisol, Québec nordique : historique et développements récents
Au Québec nordique, les relevés géophysiques pour l'étude du pergélisol ont débuté en 1953, lors de la construction du chemin de fer reliant Schefferville à Sept-Îles. Une entente entre le Conseil national de la recherche du Canada et la Compagnie Iron Ore du Canada a ensuite favorisé l'em...
Published in: | Géographie physique et Quaternaire |
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Les Presses de l'Université de Montréal
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fterudit:oai:erudit.org:032670ar 2023-05-15T16:59:44+02:00 La géophysique appliquée au pergélisol, Québec nordique : historique et développements récents K.-Seguin, Maurice Allard, Michel 1987 http://id.erudit.org/iderudit/032670ar https://doi.org/10.7202/032670ar fr fre Les Presses de l'Université de Montréal Érudit Géographie physique et Quaternaire vol. 41 no. 1 (1987) http://id.erudit.org/iderudit/032670ar doi:10.7202/032670ar Tous droits réservés © Les Presses de l'Université de Montréal, 1987 text 1987 fterudit https://doi.org/10.7202/032670ar 2022-09-24T23:13:39Z Au Québec nordique, les relevés géophysiques pour l'étude du pergélisol ont débuté en 1953, lors de la construction du chemin de fer reliant Schefferville à Sept-Îles. Une entente entre le Conseil national de la recherche du Canada et la Compagnie Iron Ore du Canada a ensuite favorisé l'emploi de mesures géothermiques. Dès 1962, les sondages de résistivité électrique ont servi à déterminer la répartition et l'épaisseur du pergélisol. La Compagnie Iron Ore et les chercheurs de l'université McGiII ont ensuite employé d'autres méthodes: polarisation spontanée et provoquée, électromagnétisme, infrarouge thermique et diagraphies. D'autres groupes, actifs ailleurs au Québec au cours des années 70. ont mis à profit différentes méthodes: mesures et modèles thermiques, géoradar, géocaméra. La géophysique au Centre d'études nordiques a débuté en 1973. en Hudsonie, et s'est poursuivie dans une dizaine d'autres sites. On a surtout employé la résistivité électrique accompagnée de contrôles thermiques dans le mollisol et de forages superficiels. Les développements techniques les plus importants réalisés au Centre d'études nordiques, liés aux composantes microélectroniques et aux systèmes d'acquisition de données, ont eu lieu au site expérimental de Kangiqsualujjuaq où les résultats de plusieurs méthodes sont comparés et où de nouvelles approches sont évaluées. In northern Québec geophysical investigations for the study of permafrost started in 1953 during the construction of the railway linking Schefferville to Sept-Îles. A little later, a joint venture by the National Research Council of Canada and the Iron Ore Company of Canada initiated the first geothermal measurements. In 1962, electrical resistivity soundings were used to determine the spatial distribution and thickness of permafrost. The Iron Ore Company of Canada and researchers of McGiII University used other geophysical methods, including self and induced polarization, electromagnetism, thermal infrared and geophysical logs. During the 70's, other groups active ... Text Kangiqsualujjuaq permafrost pergélisol Érudit.org (Université Montréal) Canada Conseil ENVELOPE(-67.433,-67.433,-67.596,-67.596) Kangiqsualujjuaq ENVELOPE(-65.948,-65.948,58.684,58.684) Sept-Îles ENVELOPE(139.989,139.989,-66.661,-66.661) Géographie physique et Quaternaire 41 1 127 140 |
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Au Québec nordique, les relevés géophysiques pour l'étude du pergélisol ont débuté en 1953, lors de la construction du chemin de fer reliant Schefferville à Sept-Îles. Une entente entre le Conseil national de la recherche du Canada et la Compagnie Iron Ore du Canada a ensuite favorisé l'emploi de mesures géothermiques. Dès 1962, les sondages de résistivité électrique ont servi à déterminer la répartition et l'épaisseur du pergélisol. La Compagnie Iron Ore et les chercheurs de l'université McGiII ont ensuite employé d'autres méthodes: polarisation spontanée et provoquée, électromagnétisme, infrarouge thermique et diagraphies. D'autres groupes, actifs ailleurs au Québec au cours des années 70. ont mis à profit différentes méthodes: mesures et modèles thermiques, géoradar, géocaméra. La géophysique au Centre d'études nordiques a débuté en 1973. en Hudsonie, et s'est poursuivie dans une dizaine d'autres sites. On a surtout employé la résistivité électrique accompagnée de contrôles thermiques dans le mollisol et de forages superficiels. Les développements techniques les plus importants réalisés au Centre d'études nordiques, liés aux composantes microélectroniques et aux systèmes d'acquisition de données, ont eu lieu au site expérimental de Kangiqsualujjuaq où les résultats de plusieurs méthodes sont comparés et où de nouvelles approches sont évaluées. In northern Québec geophysical investigations for the study of permafrost started in 1953 during the construction of the railway linking Schefferville to Sept-Îles. A little later, a joint venture by the National Research Council of Canada and the Iron Ore Company of Canada initiated the first geothermal measurements. In 1962, electrical resistivity soundings were used to determine the spatial distribution and thickness of permafrost. The Iron Ore Company of Canada and researchers of McGiII University used other geophysical methods, including self and induced polarization, electromagnetism, thermal infrared and geophysical logs. During the 70's, other groups active ... |
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