À l’origine du Nord, le chemin de la Chine

À peine abordée par les Européens, l'Amérique, du moins celle du Nord, est perçue comme un obstacle qu'il faut franchir. La première grande illusion du Nord américain (le Canada) est de sous-estimer l'étendue continentale en cherchant le passage vers l'Asie, le chemin de la Chine...

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Bibliographic Details
Published in:Cahiers de géographie du Québec
Main Author: Morissonneau, Christian
Format: Text
Language:French
Published: Département de géographie de l'Université Laval 1996
Subjects:
Online Access:http://id.erudit.org/iderudit/022569ar
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spelling fterudit:oai:erudit.org:022569ar 2024-09-15T18:26:27+00:00 À l’origine du Nord, le chemin de la Chine Morissonneau, Christian 1996 http://id.erudit.org/iderudit/022569ar https://doi.org/10.7202/022569ar fr fre Département de géographie de l'Université Laval Érudit Cahiers de géographie du Québec vol. 40 no. 110 (1996) http://id.erudit.org/iderudit/022569ar doi:10.7202/022569ar Tous droits réservés © Cahiers de géographie du Québec, 1996 Explorations de l'Amérique du Nord explorations du Nord canadien Samuel Champlain passage du Nord-Ouest chemin de la Chine Explorations of North America Canadian North Northwest Passage Passage to China text 1996 fterudit https://doi.org/10.7202/022569ar 2024-07-25T16:40:21Z À peine abordée par les Européens, l'Amérique, du moins celle du Nord, est perçue comme un obstacle qu'il faut franchir. La première grande illusion du Nord américain (le Canada) est de sous-estimer l'étendue continentale en cherchant le passage vers l'Asie, le chemin de la Chine. Pendant plus d'un siècle, pour Sébastien Cabot, Henry Hudson, Thomas James et d'autres plus tard, la mer du Sud (Pacifique) est pressentie à proximité des côtes de la mer du Nord (Atlantique). Champlain, particulièrement, fait de cette quête de la Chine, l'objectif fondamental de son oeuvre américaine. C'est aussi le premier mythe fondateur québécois (canadien), celui de l'établissement provisoire. Dès les premières explorations européennes, le Nord est d'abord un passage. Europeans, almost immediately upon arrival, perceived America as an obstacle to be crossed. Their first grand illusion of the American North (Canada) was to underestimate the vastness of its continental dimension. For more than a century, Sébastien Cabot, Henry Hudson, Thomas James and others, seeking a passage to Asia, imagined the South Sea (Pacific Ocean) to be much closer to the North Sea (Atlantic) than it was in reality. For Champlain, in particular, this quest lay at the center of his mission to America. The idea of temporary settlement while awaiting a better place to go became a founding myth of Canada (Québec). From the very beginning, European explorers saw Canada as a mere place of transit to somewhere else. Text Northwest passage Passage du Nord-Ouest Érudit.org (Université Montréal) Cahiers de géographie du Québec 40 110 221 232
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