Quand une majorité devient une minorité : les Métis francophones de l’Ouest canadien

Les Métis francophones constituaient en 1870 un peu plus de la moitié de l'ensemble de la population métisse de la colonie de la Rivière-Rouge (Assiniboia). En partie grâce à leur unité de langue et de religion, mais surtout grâce à leur infrastructure socio-morphologique (mode d'occupatio...

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Published in:Cahiers de géographie du Québec
Main Author: Martel, Gilles
Format: Text
Language:French
Published: Département de géographie de l'Université Laval 1979
Subjects:
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spelling fterudit:oai:erudit.org:021424ar 2024-09-15T18:18:43+00:00 Quand une majorité devient une minorité : les Métis francophones de l’Ouest canadien Martel, Gilles 1979 http://id.erudit.org/iderudit/021424ar https://doi.org/10.7202/021424ar fr fre Département de géographie de l'Université Laval Érudit Cahiers de géographie du Québec vol. 23 no. 58 (1979) http://id.erudit.org/iderudit/021424ar doi:10.7202/021424ar Tous droits réservés © Cahiers de géographie du Québec, 1979 Ouest canadien Métis francophones Conscience nationale Anomie Mouvement millénariste Canadian West French-speaking Métis National consciousness Anomy Millennial movement text 1979 fterudit https://doi.org/10.7202/021424ar 2024-07-25T16:40:20Z Les Métis francophones constituaient en 1870 un peu plus de la moitié de l'ensemble de la population métisse de la colonie de la Rivière-Rouge (Assiniboia). En partie grâce à leur unité de langue et de religion, mais surtout grâce à leur infrastructure socio-morphologique (mode d'occupation du sol et genre de vie), ces Métis avaient développé une certaine conscience nationale qui pouvait leur permettre de revendiquer collectivement, au nom de leur ascendance indienne, un droit de propriété sur les territoires du Nord-Ouest.Or, en une quinzaine d'années après 1870, une évolution extrêmement rapide du pays, à la fois démographique, économique, culturelle et même écologique, sapera leur infrastructure et les précipitera dans un état de grave anomie.Une petite portion de cette ancienne majorité se lancera en 1884-85, sous la direction de Louis Riel, dans un mouvement millénariste, que les forces armées canadiennes écraseront. In 1870, French-speaking Métis made up more than half of the metis population of the Red River colony (Assiniboia). Due in part to their unity of language and religion, but mainly thanks to their sociomorphologic infra-structure (adaptive strategy and life-style), these Métis had developed a kind of national consciousness which allowed them to collectively claim right of possession of the Northwest territories, in the name of their Indian ancestry.However, during the 15 years following 1870, the country underwent an extremely rapid demographic, cultural and even ecologic evolution, sapping the Métis strength and plunging them into a state of serious anomy.In 1884-85, a small part of this one-time majority, under the leadership of Louis Riel, was to engage in a millennial movement, destined to be crushed by the Canadian armed forces. Text Metis Northwest Territories Érudit.org (Université Montréal) Cahiers de géographie du Québec 23 58 73 98
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