Le potentiel de pêche du Nouveau-Québec
Les ressources piscicoles du Nouveau-Québec ont été exploitées depuis toujours par les Amérindiens (Indiens et Inuit) par la pêche de subsistance et la pêche domestique, pour lesquelles aucune statistique valable n'existe, mais dont on peut être sûr qu'elles n'ont pas affecté signific...
Published in: | Cahiers de géographie du Québec |
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Main Authors: | , |
Format: | Text |
Language: | French |
Published: |
Département de géographie de l'Université Laval
1976
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Subjects: | |
Online Access: | http://id.erudit.org/iderudit/021328ar https://doi.org/10.7202/021328ar |
Summary: | Les ressources piscicoles du Nouveau-Québec ont été exploitées depuis toujours par les Amérindiens (Indiens et Inuit) par la pêche de subsistance et la pêche domestique, pour lesquelles aucune statistique valable n'existe, mais dont on peut être sûr qu'elles n'ont pas affecté significativement les espèces touchées. Les deux dernières décennies ont vu la pêche industrielle et la pêche sportive surexploiter ponctuellement certains peuplements de poissons, particulièrement à la périphérie de la baie d'Ungava. Dans l'ensemble, cependant, le potentiel de pêche du Québec nordique demeure peu touché et la Convertion de la baie (de) James et du nord québécois, intervenue en 1975 entre les Indiens, les Inuit et les gouvernements du Québec et du Canada permet d'envisager que la gestion de ressources précaires mais volumineuses, en raison de l'étendue du territoire et de l'abondance des plans d'eau qu'il recèle, s'organisera dans des conditions exceptionnellement avantageuses, dans un esprit de conservation et dans le cadre d'une rationalité dont on connaît peu d'exemples et dont les populations autochtones récolteront les bons effets. The fishery resources of Nouveau-Québec have been used for centuries by the Amerindians (Indians and Inuit) through subsistence and domestic fishing activities, for which no reliable statistics are available but which did not significantly exploit the potential yield of any species. Over the last twenty years, commercial and sport fisheries have overexploited certains areas, specially along the shores of Ungava bay, but the total potential yield of northern Québec remains virtually untouched. The James bay Convention (1975) negociated by the Indians, the Inuit and the governments of Québec and Canada raises hopes for a rational management of this precarious resource, from which the amerindian population looks forward to deriving economical advantages and social benefits. |
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