Dans la plaine laurentienne, la glace du sol aurait-elle contribué au façonnement des glissements et autres formes de relief en creux?

La formation des glissements de terrain et des rainures sont l'objet de certaines réflexions. Si une cinquantaine de glissements contemporains (depuis 1663) ont fait l'objet d'études, surtout géologiques, environ 700 « coulées » ont été relevées sur photographies aériennes. Les glisse...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Cahiers de géographie du Québec
Main Author: Hamelin, Louis-Edmond
Format: Text
Language:French
Published: Département de géographie de l'Université Laval 1971
Subjects:
Online Access:http://id.erudit.org/iderudit/020981ar
https://doi.org/10.7202/020981ar
id fterudit:oai:erudit.org:020981ar
record_format openpolar
spelling fterudit:oai:erudit.org:020981ar 2024-09-09T20:14:12+00:00 Dans la plaine laurentienne, la glace du sol aurait-elle contribué au façonnement des glissements et autres formes de relief en creux? Hamelin, Louis-Edmond 1971 http://id.erudit.org/iderudit/020981ar https://doi.org/10.7202/020981ar fr fre Département de géographie de l'Université Laval Érudit Cahiers de géographie du Québec vol. 15 no. 36 (1971) http://id.erudit.org/iderudit/020981ar doi:10.7202/020981ar Tous droits réservés © Cahiers de géographie du Québec, 1971 text 1971 fterudit https://doi.org/10.7202/020981ar 2024-07-25T16:40:20Z La formation des glissements de terrain et des rainures sont l'objet de certaines réflexions. Si une cinquantaine de glissements contemporains (depuis 1663) ont fait l'objet d'études, surtout géologiques, environ 700 « coulées » ont été relevées sur photographies aériennes. Les glissements qui correspondent au système « cavité-chaos » sont plus nombreux à la fois sur la rive nord du fleuve et sur les terrasses élevées la plupart précèdent la colonisation, donc le déboisement. L'eau constitue la meilleure alliée de l'argile. Les conditions topographiques doivent être également favorables. La gravité joue mais les manifestations tectoniques peuvent favoriser le déclenchement du phénomène. D'autres glissements sont liés à des activités anthropiques. Il n'y a pas de cause unique. Les glissements se produisent non seulement dans les « vallées d'encadrement » mais dans les nombreuses rainures (« coulées ») érodant les terrasses la dentritation du tracé des vallons ne doit pas faire conclure à des formes strictement fluviales. L'élargissement des vallées en rapport avec le Didacien comprend trois types. Le modèle des explications usuelles est basé sur des situations présentes mais s'applique-t-il parfaitement aux glissements anciens ? Nous développons l'hypothèse nouvelle de la glace du sol. Des cas, apparemment semblables, ont été étudiés en Alaska, dans le Nord Canadien et en Sibérie. Dans le sol laurentien, en 1957-58, nous avions déjà signalé des indices de paléo ilôts de glace. Ceux-ci peuvent être de deux types : des masses dans les grandes dépressions, un simple réseau de coins sur des terrasses ou sur des formations fluvioglaciaires cet englacement a pu s'installer soit pendant un « périglaciaire de situation » au tout début de la déglaciation et de l'émersion, soit pendant des périodes de « périglaciaire climatique » p.e. vers 8000 B.P. l'eau était abondante et la végétation mince. Le pergélisol aurait été discontinu. La fusion de cette glace dispersée aurait été liée à des périodes de réchauffement ... Text Alaska pergélisol Érudit.org (Université Montréal) Cahiers de géographie du Québec 15 36 439 465
institution Open Polar
collection Érudit.org (Université Montréal)
op_collection_id fterudit
language French
description La formation des glissements de terrain et des rainures sont l'objet de certaines réflexions. Si une cinquantaine de glissements contemporains (depuis 1663) ont fait l'objet d'études, surtout géologiques, environ 700 « coulées » ont été relevées sur photographies aériennes. Les glissements qui correspondent au système « cavité-chaos » sont plus nombreux à la fois sur la rive nord du fleuve et sur les terrasses élevées la plupart précèdent la colonisation, donc le déboisement. L'eau constitue la meilleure alliée de l'argile. Les conditions topographiques doivent être également favorables. La gravité joue mais les manifestations tectoniques peuvent favoriser le déclenchement du phénomène. D'autres glissements sont liés à des activités anthropiques. Il n'y a pas de cause unique. Les glissements se produisent non seulement dans les « vallées d'encadrement » mais dans les nombreuses rainures (« coulées ») érodant les terrasses la dentritation du tracé des vallons ne doit pas faire conclure à des formes strictement fluviales. L'élargissement des vallées en rapport avec le Didacien comprend trois types. Le modèle des explications usuelles est basé sur des situations présentes mais s'applique-t-il parfaitement aux glissements anciens ? Nous développons l'hypothèse nouvelle de la glace du sol. Des cas, apparemment semblables, ont été étudiés en Alaska, dans le Nord Canadien et en Sibérie. Dans le sol laurentien, en 1957-58, nous avions déjà signalé des indices de paléo ilôts de glace. Ceux-ci peuvent être de deux types : des masses dans les grandes dépressions, un simple réseau de coins sur des terrasses ou sur des formations fluvioglaciaires cet englacement a pu s'installer soit pendant un « périglaciaire de situation » au tout début de la déglaciation et de l'émersion, soit pendant des périodes de « périglaciaire climatique » p.e. vers 8000 B.P. l'eau était abondante et la végétation mince. Le pergélisol aurait été discontinu. La fusion de cette glace dispersée aurait été liée à des périodes de réchauffement ...
format Text
author Hamelin, Louis-Edmond
spellingShingle Hamelin, Louis-Edmond
Dans la plaine laurentienne, la glace du sol aurait-elle contribué au façonnement des glissements et autres formes de relief en creux?
author_facet Hamelin, Louis-Edmond
author_sort Hamelin, Louis-Edmond
title Dans la plaine laurentienne, la glace du sol aurait-elle contribué au façonnement des glissements et autres formes de relief en creux?
title_short Dans la plaine laurentienne, la glace du sol aurait-elle contribué au façonnement des glissements et autres formes de relief en creux?
title_full Dans la plaine laurentienne, la glace du sol aurait-elle contribué au façonnement des glissements et autres formes de relief en creux?
title_fullStr Dans la plaine laurentienne, la glace du sol aurait-elle contribué au façonnement des glissements et autres formes de relief en creux?
title_full_unstemmed Dans la plaine laurentienne, la glace du sol aurait-elle contribué au façonnement des glissements et autres formes de relief en creux?
title_sort dans la plaine laurentienne, la glace du sol aurait-elle contribué au façonnement des glissements et autres formes de relief en creux?
publisher Département de géographie de l'Université Laval
publishDate 1971
url http://id.erudit.org/iderudit/020981ar
https://doi.org/10.7202/020981ar
genre Alaska
pergélisol
genre_facet Alaska
pergélisol
op_relation Cahiers de géographie du Québec
vol. 15 no. 36 (1971)
http://id.erudit.org/iderudit/020981ar
doi:10.7202/020981ar
op_rights Tous droits réservés © Cahiers de géographie du Québec, 1971
op_doi https://doi.org/10.7202/020981ar
container_title Cahiers de géographie du Québec
container_volume 15
container_issue 36
container_start_page 439
op_container_end_page 465
_version_ 1809815903868551168