Les représentations rupestres autochtones. Du lieu in situ au lieu muséal : perte ou enrichissement ?
Les sites rupestres, témoignages parmi les plus poignants de la communication visuelle pendant la période paléohistorique autochtone en Amérique du Nord, offrent aujourd’hui pour les collectivités amérindiennes ou inuites un potentiel élevé d’exploitation à des fins touristiques. Or, une fois résolu...
Published in: | Ethnologies |
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Main Authors: | , |
Format: | Text |
Language: | French |
Published: |
Association Canadienne d’Ethnologie et de Folklore
2002
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Subjects: | |
Online Access: | http://id.erudit.org/iderudit/006643ar https://doi.org/10.7202/006643ar |
Summary: | Les sites rupestres, témoignages parmi les plus poignants de la communication visuelle pendant la période paléohistorique autochtone en Amérique du Nord, offrent aujourd’hui pour les collectivités amérindiennes ou inuites un potentiel élevé d’exploitation à des fins touristiques. Or, une fois résolus les problèmes de conservation, la question demeure vive quant à leur mise en valeur. En prenant comme exemple l’étude d’un site à pétroglyphes exceptionnel de l’Arctique canadien, celui de Qajartalik, le présent texte propose une réflexion sur les tenants et aboutissants d’ouvrir un tel site au public, que ce soit dans son contexte originel ou en milieu muséal. Petroglyph sites, one of the most poignant proofs of visual communication during the paleohistoric period in North America, today offer Native and Inuit communities an opportunity for tourism development. Once the problems of conservation have been resolved, the question of how to appropriately present them remains. This article takes the study of an exceptional petroglyph site in the Canadian Arctic, Qajartalik, as an example, reflecting on the outcomes of opening such a site to the public in its original context or in a museum. |
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