Morpho-functional study of masticatory system in the French gray wolf (Canis lupus italicus) and exploration of sexual dimorphism

• Main Author: Joseph, Justine
• Other Authors: École nationale vétérinaire, agroalimentaire et de l'alimentation Nantes-Atlantique (ONIRIS), Claude Guintard
• Format: Master Thesis
• Language: French
• Published: CCSD 2024
• Subjects: Médecine vétérinaire; Loup; Craniométrie; Thérapie myofonctionnelle; Dimorphisme sexuel chez les animaux; Système stomatognathique; [SDV]Life Sciences [q-bio]; Fosse; Retour; Canis lupus; gray wolf; loup gris
• Online Access: https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-04920643; https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-04920643v1/document; https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-04920643v1/file/N-2024-143.pdf

Le retour du loup gris, Cani lupus italicus, sur le territoire français offre une opportunité unique de mener de nouvelles études sur les adaptations morpho-fonctionnelles de ce grand prédateur à son environnement. Dans cette étude préliminaire, nous nous sommes attachés à examiner le dimorphisme sexuel de l'appareil masticateur au sein d'un échantillon de 47 spécimens provenant du Sud-est de la France. Plus précisément, nous avons exploré les différences entre mâles et femelles à deux niveau. D'une part, la morphologie des muscles masticateurs, analysée grâce à des données issues de dissections et d'autre part, la morphologie osseuse du crâne et de la mandibule, étudiée à partir de mesures craniométriques réalisées numériquement sur des reconstructions 3D des ossements des têtes disséquées. Nos résultats mettent en évidence un dimorphisme sexuel principalement lié à la taille : les mâles présentent un crâne et des muscles masticateurs significativement plus volumineux et puissants que ceux des femelles. En outre, nous avons observé que, proportionnellement à la taille, les mâles possèdent un muscle temporal plus développé. Ce développement s'accompagne d'un neurocrâne relativement plus réduit chez les mâles, alors que la largeur de l'arcade zygomatique reste constante, suggérant ainsi un élargissement de la fosse temporale qui accueille le muscle temporal. Cette base de données inédite ouvre de nombreuses perspectives pour des recherches futures, notamment des études comparatives avec d’autres canidés.