Quand le terrain se déplace en ligne : incursion dans la recherche ethnographique en confinement (COVID-19) avec des Témoins de Jéhovah anishinabeg

L’éclosion de la pandémie de COVID-19 et les mesures mises en place pour y faire face se sont répercutées dans presque tous les aspects de nos sociétés la recherche ethnographique comprise, comme pour la plupart des groupes religieux. Les Témoins de Jéhovah de la congrégation anglophone de la vallée...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Revue d’études autochtones
Main Author: Arnaud Simard-Émond
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:French
Published: Société Recherches autochtones au Québec 2022
Subjects:
Online Access:https://doi.org/10.7202/1105921ar
https://doaj.org/article/0976fe0155624df78ea03e90794a4cd9
Description
Summary:L’éclosion de la pandémie de COVID-19 et les mesures mises en place pour y faire face se sont répercutées dans presque tous les aspects de nos sociétés la recherche ethnographique comprise, comme pour la plupart des groupes religieux. Les Témoins de Jéhovah de la congrégation anglophone de la vallée de la Gatineau (Maniwaki) ont en effet dû s’ajuster rapidement à ces nouvelles mesures, de la même façon que le chercheur menant un terrain ethnographique avec ce groupe religieux. Après avoir contextualisé cette recherche, je traite des conséquences de la COVID-19 pour les Témoins de Jéhovah anishinabeg, avant de proposer une courte réflexion sur les répercussions de la pandémie sur mon terrain en ligne. Si la recherche ethnographique peut toujours être possible au temps du coronavirus ‒ selon le contexte ‒, elle a demandé, dans mon cas, plusieurs ajustements parfois avantageux, souvent restrictifs.