Lemming monitoring on Bylot Island, Nunavut, Canada : Suivi des populations de lemmings de l’Île Bylot, Nunavut, Canada

Lemming abundance and demography are monitored using three methods: Capture by snap trapping is done using Museum Special traps at three sites during the summer from mid-July to early August since 1994. At least 500 trap-nights are cumulated annually at each site. From 1994 to 2006, there were 50 tr...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Gauthier, Gilles
Format: Dataset
Language:unknown
Published: Nordicana D 2020
Subjects:
Online Access:https://dx.doi.org/10.5885/45400aw-9891bd76704c4ce2
http://www.cen.ulaval.ca/nordicanad/dpage.aspx?doi=45400AW-9891BD76704C4CE2
id ftdatacite:10.5885/45400aw-9891bd76704c4ce2
record_format openpolar
institution Open Polar
collection DataCite Metadata Store (German National Library of Science and Technology)
op_collection_id ftdatacite
language unknown
topic capture-marquage-recapture
capture-mark-recapture
Île Bylot
Bylot Island
Lemming brun
Brown lemming
Lemming variable
Collared lemming
nid d'hiver
winter nest
petits mammifères
small mammals
prédation
predation
reproduction
suivi à long terme
long-term monitoring
trappage mortel
snap trapping
trappage vivant
live trapping
spellingShingle capture-marquage-recapture
capture-mark-recapture
Île Bylot
Bylot Island
Lemming brun
Brown lemming
Lemming variable
Collared lemming
nid d'hiver
winter nest
petits mammifères
small mammals
prédation
predation
reproduction
suivi à long terme
long-term monitoring
trappage mortel
snap trapping
trappage vivant
live trapping
Gauthier, Gilles
Lemming monitoring on Bylot Island, Nunavut, Canada : Suivi des populations de lemmings de l’Île Bylot, Nunavut, Canada
topic_facet capture-marquage-recapture
capture-mark-recapture
Île Bylot
Bylot Island
Lemming brun
Brown lemming
Lemming variable
Collared lemming
nid d'hiver
winter nest
petits mammifères
small mammals
prédation
predation
reproduction
suivi à long terme
long-term monitoring
trappage mortel
snap trapping
trappage vivant
live trapping
description Lemming abundance and demography are monitored using three methods: Capture by snap trapping is done using Museum Special traps at three sites during the summer from mid-July to early August since 1994. At least 500 trap-nights are cumulated annually at each site. From 1994 to 2006, there were 50 trapping stations with one trap per station and trapping sessions lasted for 10 or 11 consecutive days. Trapping stations were spaced out every 10 m along two or more parallel trapping lines separated by 100 m (Gruyer et al. 2008). The sampling protocol changed from 2007 onward. There are now 80 trapping stations (except in 2007 and 2008 when there were only 68 stations) with three traps per station and trapping sessions last for 3 or 4 consecutive days. Each trapping stations are spaced out every 15 m along two or more parallel trapping lines which are separated by 100 m (Fauteux et al. 2018). All captured animals are identified at the species level. Capture-mark-recapture by live trapping animals is conducted using Longworth traps on three grids, one of 7 ha (96 to 100 traps depending of the year) and two of 11 ha (144 traps; from 2004 to 2005, only 7 ha and 100 traps)), in wetland (one grid) and mesic (two grids) habitats since 2004. Traps are positioned in a Cartesian plane and spaced out every 30 m. Traps are checked every 12 hrs during trapping sessions that last three consecutive days (4 or 5 days in 2004 to 2007) and which are repeated three times (four times in 2005 to 2007) during the summer from mid-June to mid-August. Since 2015, three grids of 7 ha (96 to 100 traps/grid) were added in mixed habitat (wetland and mesic). Those three grids are monitored for only one trapping session in mi-July. The species, age (juvenile or adult, based on body mass), sex and reproductive condition of captured animals is determined (for more details, see Gruyer et al. 2010, Bilodeau et al. 2013 and Fauteux et al. 2018). One of the live-trapping grids in mesic habitat (the one of 7 ha) was subjected to various experimental manipulations. From 2007 to 2011, snow fences were used to enhance snow depth to determine its effect on lemming abundance and distribution. Snow fences (1.3 m high) were erected in six rows of fencing 270 m-long each and perpendicular to the prevailing wind (spacing varied between 30 and 50 m). Since 2013, this grid is used for a predator control experiment. All terrestrial and avian predators (except ermine) are excluded by a 1.3 to 2-m high fence made of chicken wire surrounding the grid and covered by criss-crossing fishing line spaced every 50 cm on top. Lemming winter nests are surveyed after snow-melt in early July using the line transect method since 2007. Each transect is permanent (since 2009), is 500 m long and is randomly located within each habitat. A total of 60 line transects were surveyed in wetlands, mesic tundra and streams in mesic tundra (20 transects/habitat) between 2009 and 2014. In 2007 and 2008, the number of transects were 75 (25 per habitat) and 30 (10 per habitat), respectively. Between 2015 and 2017, 66 line transects were added to increase the spatial coverage of the monitoring for a total of 126 permanent line transects (between 5 and 20 transects/habitat/sector). Between 2015 and 2019, several line transects were added to increase the spatial coverage of the monitoring for a total of 139 permanent line transects (between 6 and 20 transects/habitat/sector). The exact position of each nest found along the transect is recorded. In addition, each spring, all winter nests are systematically counted on three live trapping grids by walking parallel lines 10 m apart. Winter nests found opportunistically are also collected in years of low lemming abundance. All nests are dissected to determine the lemming species using it, reproductive activity and signs of predation (for more details, see Duchesne et al. 2011a, b and Fauteux et al. 2018). : L’abondance et la démographie des lemmings sont selon 3 méthodes: La capture par trappage mortel se fait avec des pièges Museum Special à 3 sites durant l’été de la mi-juillet au début août depuis 1994. Un minimum de 500 nuits-trappes est cumulé à chaque site annuellement. De 1994 à 2006, il y avait 50 stations avec 1 piège par station et le trappage s’étendait sur 10-11 jours consécutifs. Chaque station était espacée de 10 m le long de 2 ou plusieurs transects parallèles et séparés entre eux de 100 m (Gruyer et al. 2008). Le protocole a changé à partir de 2007. Il y a maintenant 80 stations (sauf en 2007 et 2008, 68 stations) avec 3 pièges par station et le trappage s’étend sur 3 ou 4 jours. Chaque station est espacée de 15 m le long de 2 ou plusieurs transects parallèles et séparés entre eux de 100 m (Fauteux et al. 2018). L’espèce de tous les individus capturés est déterminée. Le capture-marquage-recapture par trappage vivant se fait avec des pièges Longworth sur 3 grilles, dont une de 7 ha (96 à 100 pièges selon les années), deux de 11 ha (144 pièges sauf de 2004 à 2005, 7 ha et 100 pièges), en milieu humide (1 grille) et mésique (2 grilles) depuis 2004. Les pièges sont placés dans un plan cartésien et espacé de 30 m entre eux. Les pièges sont vérifiés à tous les 12 hrs pendant des sessions de trappage qui durent 3 jours consécutifs (4 ou 5 jours de 2004 à 2007) et qui sont répétées 3 fois (4 fois de 2005 à 2007) durant l’été de la mi-juin à la mi-août. Depuis 2015, 3 grilles de 7 ha (96 à 100 pièges/grille) ont été ajoutées en milieu mixte (humide et mésique). Ces 3 grilles sont suivies pendant une seule session de trappage à la mi-juillet. L’espèce, l’âge (juvénile ou adulte, basé sur la masse corporelle), le sexe et l’état reproducteur des individus capturés sont déterminés (pour plus de détails: Gruyer et al. 2010, Bilodeau et al. 2013 et Fauteux et al. 2018). Une des grilles de trappage en milieu mésique (celle de 7 ha) a fait l’objet de diverses manipulations expérimentales. De 2007 à 2011, des clôtures à neige ont servi à augmenter l’épaisseur de neige pour déterminer son effet sur l’abondance et la distribution des lemmings. Les clôtures (1.3 m de haut) étaient installées en 6 rangées de 270 m de long chacune et perpendiculaires au vent dominant (espacement variable entre 30 et 50 m). Depuis 2013, cette grille est utilisée pour une expérience de contrôle de prédateurs. Tous les prédateurs aériens et terrestres (sauf l’hermine) sont exclus par une clôture fait de broche à poule (1.3 à 2 m de haut) autour de la grille et recouverte d’un quadrillage de fils de pêche espacé à tous les 50 cm. Les nids d’hiver de lemmings sont recensés après la fonte de la neige à l’aide de la méthode de transects linéaires depuis 2007. Chaque transect est permanent (depuis 2009), mesure 500 m de long et est localisé aléatoirement. Un total de 60 transects ont été recensés en milieu humide, toundra mésique et le long de ruisseaux en toundra mésique (20 transects/habitat) de 2009 à 2014. En 2007 et 2008, le nombre de transects étaient de 75 (25/habitat) et 30 (10/habitat), respectivement. Entre 2015 et 2017, 66 transects ont été ajouté pour agrandir la couverture spatiale du suivi pour un total de 126 transects permanents (entre 5 et 20 transects/habitat/secteur). Entre 2015 et 2019, plusieurs transects ont été ajouté pour agrandir la couverture spatiale du suivi pour un total de 139 transects permanents (entre 6 et 20 transects/habitat/secteur). La position exacte de chaque nid trouvé le long du transect est notée. De plus, chaque printemps, 3 grilles de trappage vivant sont parcourues de façon systématique pour compter tous les nids d’hiver en marchant des lignes parallèles espacées de 10 m. Les nids d’hiver trouvés de façon opportuniste sont également récoltés les années où l’abondance de lemmings est faible. Tous les nids sont disséqués afin de déterminer l’espèce de lemmings l’ayant utilisé, s’il y a eu reproduction et des signes de prédation (pour plus de détails: Duchesne et al. 2011a, b et Fauteux et al. 2018).
format Dataset
author Gauthier, Gilles
author_facet Gauthier, Gilles
author_sort Gauthier, Gilles
title Lemming monitoring on Bylot Island, Nunavut, Canada : Suivi des populations de lemmings de l’Île Bylot, Nunavut, Canada
title_short Lemming monitoring on Bylot Island, Nunavut, Canada : Suivi des populations de lemmings de l’Île Bylot, Nunavut, Canada
title_full Lemming monitoring on Bylot Island, Nunavut, Canada : Suivi des populations de lemmings de l’Île Bylot, Nunavut, Canada
title_fullStr Lemming monitoring on Bylot Island, Nunavut, Canada : Suivi des populations de lemmings de l’Île Bylot, Nunavut, Canada
title_full_unstemmed Lemming monitoring on Bylot Island, Nunavut, Canada : Suivi des populations de lemmings de l’Île Bylot, Nunavut, Canada
title_sort lemming monitoring on bylot island, nunavut, canada : suivi des populations de lemmings de l’île bylot, nunavut, canada
publisher Nordicana D
publishDate 2020
url https://dx.doi.org/10.5885/45400aw-9891bd76704c4ce2
http://www.cen.ulaval.ca/nordicanad/dpage.aspx?doi=45400AW-9891BD76704C4CE2
geographic Bylot Island
Canada
Nunavut
geographic_facet Bylot Island
Canada
Nunavut
genre Bylot Island
Île Bylot
Lemming brun
Nunavut
toundra
Tundra
genre_facet Bylot Island
Île Bylot
Lemming brun
Nunavut
toundra
Tundra
op_relation https://dx.doi.org/10.1002/ecs2.2124
https://dx.doi.org/10.1007/s00300-009-0746-7
https://dx.doi.org/10.1007/s00442-011-2045-6
https://dx.doi.org/10.1007/s00442-011-2167-x
https://dx.doi.org/10.1007/s00442-018-4140-4
https://dx.doi.org/10.1111/1365-2656.12385
https://dx.doi.org/10.1111/j.1600-0706.2012.00220.x
https://dx.doi.org/10.1139/as-2017-0017
https://dx.doi.org/10.1644/10-mamm-a-279.1
https://dx.doi.org/10.1644/11-mamm-a-137.1
https://dx.doi.org/10.1644/12-mamm-a-260.1
op_doi https://doi.org/10.5885/45400aw-9891bd76704c4ce2
https://doi.org/10.1002/ecs2.2124
https://doi.org/10.1007/s00300-009-0746-7
https://doi.org/10.1007/s00442-011-2045-6
https://doi.org/10.1007/s00442-011-2167-x
https://doi.org/10.1007/s00442-018-4
_version_ 1766382543086551040
spelling ftdatacite:10.5885/45400aw-9891bd76704c4ce2 2023-05-15T15:47:38+02:00 Lemming monitoring on Bylot Island, Nunavut, Canada : Suivi des populations de lemmings de l’Île Bylot, Nunavut, Canada Gauthier, Gilles 2020 https://dx.doi.org/10.5885/45400aw-9891bd76704c4ce2 http://www.cen.ulaval.ca/nordicanad/dpage.aspx?doi=45400AW-9891BD76704C4CE2 unknown Nordicana D https://dx.doi.org/10.1002/ecs2.2124 https://dx.doi.org/10.1007/s00300-009-0746-7 https://dx.doi.org/10.1007/s00442-011-2045-6 https://dx.doi.org/10.1007/s00442-011-2167-x https://dx.doi.org/10.1007/s00442-018-4140-4 https://dx.doi.org/10.1111/1365-2656.12385 https://dx.doi.org/10.1111/j.1600-0706.2012.00220.x https://dx.doi.org/10.1139/as-2017-0017 https://dx.doi.org/10.1644/10-mamm-a-279.1 https://dx.doi.org/10.1644/11-mamm-a-137.1 https://dx.doi.org/10.1644/12-mamm-a-260.1 capture-marquage-recapture capture-mark-recapture Île Bylot Bylot Island Lemming brun Brown lemming Lemming variable Collared lemming nid d'hiver winter nest petits mammifères small mammals prédation predation reproduction suivi à long terme long-term monitoring trappage mortel snap trapping trappage vivant live trapping Lemming monitoring data dataset Dataset 2020 ftdatacite https://doi.org/10.5885/45400aw-9891bd76704c4ce2 https://doi.org/10.1002/ecs2.2124 https://doi.org/10.1007/s00300-009-0746-7 https://doi.org/10.1007/s00442-011-2045-6 https://doi.org/10.1007/s00442-011-2167-x https://doi.org/10.1007/s00442-018-4 2021-11-05T12:55:41Z Lemming abundance and demography are monitored using three methods: Capture by snap trapping is done using Museum Special traps at three sites during the summer from mid-July to early August since 1994. At least 500 trap-nights are cumulated annually at each site. From 1994 to 2006, there were 50 trapping stations with one trap per station and trapping sessions lasted for 10 or 11 consecutive days. Trapping stations were spaced out every 10 m along two or more parallel trapping lines separated by 100 m (Gruyer et al. 2008). The sampling protocol changed from 2007 onward. There are now 80 trapping stations (except in 2007 and 2008 when there were only 68 stations) with three traps per station and trapping sessions last for 3 or 4 consecutive days. Each trapping stations are spaced out every 15 m along two or more parallel trapping lines which are separated by 100 m (Fauteux et al. 2018). All captured animals are identified at the species level. Capture-mark-recapture by live trapping animals is conducted using Longworth traps on three grids, one of 7 ha (96 to 100 traps depending of the year) and two of 11 ha (144 traps; from 2004 to 2005, only 7 ha and 100 traps)), in wetland (one grid) and mesic (two grids) habitats since 2004. Traps are positioned in a Cartesian plane and spaced out every 30 m. Traps are checked every 12 hrs during trapping sessions that last three consecutive days (4 or 5 days in 2004 to 2007) and which are repeated three times (four times in 2005 to 2007) during the summer from mid-June to mid-August. Since 2015, three grids of 7 ha (96 to 100 traps/grid) were added in mixed habitat (wetland and mesic). Those three grids are monitored for only one trapping session in mi-July. The species, age (juvenile or adult, based on body mass), sex and reproductive condition of captured animals is determined (for more details, see Gruyer et al. 2010, Bilodeau et al. 2013 and Fauteux et al. 2018). One of the live-trapping grids in mesic habitat (the one of 7 ha) was subjected to various experimental manipulations. From 2007 to 2011, snow fences were used to enhance snow depth to determine its effect on lemming abundance and distribution. Snow fences (1.3 m high) were erected in six rows of fencing 270 m-long each and perpendicular to the prevailing wind (spacing varied between 30 and 50 m). Since 2013, this grid is used for a predator control experiment. All terrestrial and avian predators (except ermine) are excluded by a 1.3 to 2-m high fence made of chicken wire surrounding the grid and covered by criss-crossing fishing line spaced every 50 cm on top. Lemming winter nests are surveyed after snow-melt in early July using the line transect method since 2007. Each transect is permanent (since 2009), is 500 m long and is randomly located within each habitat. A total of 60 line transects were surveyed in wetlands, mesic tundra and streams in mesic tundra (20 transects/habitat) between 2009 and 2014. In 2007 and 2008, the number of transects were 75 (25 per habitat) and 30 (10 per habitat), respectively. Between 2015 and 2017, 66 line transects were added to increase the spatial coverage of the monitoring for a total of 126 permanent line transects (between 5 and 20 transects/habitat/sector). Between 2015 and 2019, several line transects were added to increase the spatial coverage of the monitoring for a total of 139 permanent line transects (between 6 and 20 transects/habitat/sector). The exact position of each nest found along the transect is recorded. In addition, each spring, all winter nests are systematically counted on three live trapping grids by walking parallel lines 10 m apart. Winter nests found opportunistically are also collected in years of low lemming abundance. All nests are dissected to determine the lemming species using it, reproductive activity and signs of predation (for more details, see Duchesne et al. 2011a, b and Fauteux et al. 2018). : L’abondance et la démographie des lemmings sont selon 3 méthodes: La capture par trappage mortel se fait avec des pièges Museum Special à 3 sites durant l’été de la mi-juillet au début août depuis 1994. Un minimum de 500 nuits-trappes est cumulé à chaque site annuellement. De 1994 à 2006, il y avait 50 stations avec 1 piège par station et le trappage s’étendait sur 10-11 jours consécutifs. Chaque station était espacée de 10 m le long de 2 ou plusieurs transects parallèles et séparés entre eux de 100 m (Gruyer et al. 2008). Le protocole a changé à partir de 2007. Il y a maintenant 80 stations (sauf en 2007 et 2008, 68 stations) avec 3 pièges par station et le trappage s’étend sur 3 ou 4 jours. Chaque station est espacée de 15 m le long de 2 ou plusieurs transects parallèles et séparés entre eux de 100 m (Fauteux et al. 2018). L’espèce de tous les individus capturés est déterminée. Le capture-marquage-recapture par trappage vivant se fait avec des pièges Longworth sur 3 grilles, dont une de 7 ha (96 à 100 pièges selon les années), deux de 11 ha (144 pièges sauf de 2004 à 2005, 7 ha et 100 pièges), en milieu humide (1 grille) et mésique (2 grilles) depuis 2004. Les pièges sont placés dans un plan cartésien et espacé de 30 m entre eux. Les pièges sont vérifiés à tous les 12 hrs pendant des sessions de trappage qui durent 3 jours consécutifs (4 ou 5 jours de 2004 à 2007) et qui sont répétées 3 fois (4 fois de 2005 à 2007) durant l’été de la mi-juin à la mi-août. Depuis 2015, 3 grilles de 7 ha (96 à 100 pièges/grille) ont été ajoutées en milieu mixte (humide et mésique). Ces 3 grilles sont suivies pendant une seule session de trappage à la mi-juillet. L’espèce, l’âge (juvénile ou adulte, basé sur la masse corporelle), le sexe et l’état reproducteur des individus capturés sont déterminés (pour plus de détails: Gruyer et al. 2010, Bilodeau et al. 2013 et Fauteux et al. 2018). Une des grilles de trappage en milieu mésique (celle de 7 ha) a fait l’objet de diverses manipulations expérimentales. De 2007 à 2011, des clôtures à neige ont servi à augmenter l’épaisseur de neige pour déterminer son effet sur l’abondance et la distribution des lemmings. Les clôtures (1.3 m de haut) étaient installées en 6 rangées de 270 m de long chacune et perpendiculaires au vent dominant (espacement variable entre 30 et 50 m). Depuis 2013, cette grille est utilisée pour une expérience de contrôle de prédateurs. Tous les prédateurs aériens et terrestres (sauf l’hermine) sont exclus par une clôture fait de broche à poule (1.3 à 2 m de haut) autour de la grille et recouverte d’un quadrillage de fils de pêche espacé à tous les 50 cm. Les nids d’hiver de lemmings sont recensés après la fonte de la neige à l’aide de la méthode de transects linéaires depuis 2007. Chaque transect est permanent (depuis 2009), mesure 500 m de long et est localisé aléatoirement. Un total de 60 transects ont été recensés en milieu humide, toundra mésique et le long de ruisseaux en toundra mésique (20 transects/habitat) de 2009 à 2014. En 2007 et 2008, le nombre de transects étaient de 75 (25/habitat) et 30 (10/habitat), respectivement. Entre 2015 et 2017, 66 transects ont été ajouté pour agrandir la couverture spatiale du suivi pour un total de 126 transects permanents (entre 5 et 20 transects/habitat/secteur). Entre 2015 et 2019, plusieurs transects ont été ajouté pour agrandir la couverture spatiale du suivi pour un total de 139 transects permanents (entre 6 et 20 transects/habitat/secteur). La position exacte de chaque nid trouvé le long du transect est notée. De plus, chaque printemps, 3 grilles de trappage vivant sont parcourues de façon systématique pour compter tous les nids d’hiver en marchant des lignes parallèles espacées de 10 m. Les nids d’hiver trouvés de façon opportuniste sont également récoltés les années où l’abondance de lemmings est faible. Tous les nids sont disséqués afin de déterminer l’espèce de lemmings l’ayant utilisé, s’il y a eu reproduction et des signes de prédation (pour plus de détails: Duchesne et al. 2011a, b et Fauteux et al. 2018). Dataset Bylot Island Île Bylot Lemming brun Nunavut toundra Tundra DataCite Metadata Store (German National Library of Science and Technology) Bylot Island Canada Nunavut