Lieux d’enchantement : écrire et ré-enchanter le monde ...
Les spécialistes d’écocritique et les écrivains défendent une vision de l’homme connecté aux divers réseaux de vie sur Terre s’évertuant à répandre une perspective biocentrique sur le monde, ils nous incitent à redécouvrir une conception de l’espace et de la terre plus humble et responsable. Les écr...
Main Author: | |
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Format: | Article in Journal/Newspaper |
Language: | unknown |
Published: |
OpenEdition
2015
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Online Access: | https://dx.doi.org/10.58079/spa https://calenda.org/329425 |
Summary: | Les spécialistes d’écocritique et les écrivains défendent une vision de l’homme connecté aux divers réseaux de vie sur Terre s’évertuant à répandre une perspective biocentrique sur le monde, ils nous incitent à redécouvrir une conception de l’espace et de la terre plus humble et responsable. Les écrivains de la nature sont souvent abordés avec diverses approches critiques, appelées tantôt « éco-féminisme », tantôt « écriture de la nature », « littérature environnementale », ou, remontant à une tradition bien plus ancienne, « écriture des Premières Nations ». Or, quel que soit le prisme par lequel on les aborde, tous ces auteurs appellent à une relation avec le monde basée sur l’empathie, la perception, l’imagination et la réciprocité. Qu’ils s’inspirent des sciences écologiques, de méditations personnelles, ou encore de mythologies, de traditions et de philosophies ancestrales, ces écrivains d’origines multiples se rejoignent en ce qu’ils participent à élaborer ce que Barry Lopez et Mark Tredinnick nomment ... |
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