One Hundred Years of Solicitude - Judicial Resistance to Reform of Married Women's Property Law in the West

• Main Author: Allen, Sheri
• Format: Text
• Language: unknown
• Published: Schulich Law Scholars 1995
• Subjects: Territoires du Nord-Ouest
• Online Access: https://digitalcommons.schulichlaw.dal.ca/djls/vol4/iss1/6; https://digitalcommons.schulichlaw.dal.ca/context/djls/article/1082/viewcontent/DJLS_2C_20vol4_2C_20p175_2C_20ALLEN.pdf

The evolution of the right of married women to own and control property in the western provinces was marked by an ongoing struggle between the legislatures and the judiciary. The legislatures in each of the western provinces were prompt to grant property rights to married women in an effort to respond to social and economic change. However, the judiciary continued to limit the property women could own. This paper reviews the married women's property legislation in British Columbia, the North-West Territories, Alberta, and Saskatchewan and examines the major cases defining separate property, the scope of liability of husbands and wives, and associated property issues. While successive statutes prescribed the incremental abolishment of the common law doctrine of marital unity, judges adhered to common law notions of family and steadfastly resisted giving full effect to these laws until the 1920s. *** L'évolution du droit des femmes mariées de posséder et diriger la propriété dans les provinces de l'ouest est caractérisé par un combat entre les parlements et les juges. Les parlements de chacune des provinces n'hésitèrent pas à accorder les droits de propriété aux femmes mariées pour répondre aux changements sociaux et économiques. Cependant, les juges continuèrent à limiter la propriété que les femmes pouvaient posséder. Cet article revoit les lois concernant la propriété des femmes mariées de la Colombie-Britannique, de l'Alberta, des Territoires du Nord-Ouest, et de la Saskatchewan et examine les causes principaux qui définissent l'idée de la propriété séparée, l'étendue de la responsabilité des femmes et des maris, et d'autres questions liées aux droits de la propriété. Bien que des lois successives aient commencé l'abolition du principe de l'unité des époux, les juges ne laissèrent pas les notions du droit commun concernant la famille et refusèrent fortement jusqu'aux années 1920 à réaliser complètement les buts de ces lois.