Recherche sur l'électricité et la radioactivité de l'atmosphère au Spitzberg
On a fait, pendant l'expédition polaire d'Amundsen-Ellsworth-Nobile, des observations continuelles à Kingsbay (Spitzberg) de l'ionisation et de la radioactivité atmosphériques. On a trouvé, pour la quantité d'ions légers et la conductibilité de l'atmosphère, des valeurs qui,...
Main Author: | |
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Format: | Article in Journal/Newspaper |
Language: | French |
Published: |
HAL CCSD
1927
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Subjects: | |
Online Access: | https://hal.science/jpa-00205288 https://hal.science/jpa-00205288/document https://hal.science/jpa-00205288/file/ajp-jphysrad_1927_8_4_161_0.pdf https://doi.org/10.1051/jphysrad:0192700804016100 |
Summary: | On a fait, pendant l'expédition polaire d'Amundsen-Ellsworth-Nobile, des observations continuelles à Kingsbay (Spitzberg) de l'ionisation et de la radioactivité atmosphériques. On a trouvé, pour la quantité d'ions légers et la conductibilité de l'atmosphère, des valeurs qui, en moyenne, ne diffèrent pas de celles qu'on trouve sur les continents cependant, la mobilité des ions présentait des valeurs assez variables et pour la plupart inférieures à 1 cm : s pour 1 v : cm. On a fait également une série d'observations de la charge totale de l'atmosphère déterminée par la méthode d'Obolensky, conduisant au résultat que le nombre des gros ions (les ions de Langevin) est du même ordre de grandeur que sur les continents. On a trouvé des valeurs élevées pour le gradient du potentiel cependant, l'intensité du courant vertical d'électricité atmosphérique, tout en étant en moyenne égale à celle qu'on trouve sous les climats tempérés, présentait souvent des valeurs dépassant plusieurs fois la valeur moyenne. Les recherches sur la radioactivité de l'atmosphère ont eu, dans les limites de la sensibilité d'un appareil spécial construit dans ce but, un résultat négatif. Ce résultat confirme l'explication de la radioactivité des couches basses de l'atmosphère comme dû à des exhalations continuelles de radon par le sol. Une discussion théorique de la méthode employée (la méthode du dépôt actif) est donnée, de même qu'une discussion des résultats obtenus pour les caractéristiques de l'électricité atmosphérique, en connexion avec le rayonnement ultra-pénétrant (rayonnement de Hess-Millikan) de l'atmosphère. On décrit également un essai fait pour déterminer l'afflux électronique nécessaire au maintien de la charge négative terrestre. Le résultat négatif de cet essai et d'expériences analogues faites par Swann et Schweidler est expliqué théoriquement par l'hypothèse des électrons très rapides de Swann, dont l'effet sur les appareils employés serait de l'ordre des erreurs d'observation. |
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