Summary: | Ce projet visait à évaluer l'association entre la consommation de boissons sucrées et l’insulinorésistance (IR) chez les jeunes cris (9-18 ans) provenant de sept communautés cries de la Baie James. Les apports en boissons sucrées ont été obtenus à l’aide d’un questionnaire de fréquence alimentaire. L’hyperinsulinémie (HI), définie par un niveau d’insuline à jeun ≥90 pmol/L, a été considérée comme un marqueur d’IR. La consommation de boissons sucrées a été associée à un risque plus élevé d’HI, notamment chez les non obèses. Comparativement à ceux qui en buvaient <0,5 fois/j, les rapports de cote (RC) multivariés d’HI étaient de 2,38 (0,76–7,48) pour une consommation de 0,5–0,9 fois/j, de 4,48 (1,49–13,5) pour 1–1,9 fois/j, et de 7,69 (2,28–25,9) pour ≥2 fois/j (Ptendance =0,001) chez les non obèses. D'autres études longitudinales et cliniques s’avèreraient nécessaires pour confirmer ces résultats et établir des politiques de prévention du diabète. This project evaluates the association between sugar-sweetened beverages (SSB) and insulin resistance (IR) among youth (9-18 years old) from seven Cree communities of Eastern James Bay. SSB intake was assessed with a food frequency questionnaire (FFQ). Hyperinsulinemia (HI), defined as fasting insulin ≥90 pmol/L, was used as a surrogate of IR. Intakes of SSB were associated with higher HI risk, especially among the non-obese. Compared to those drinking SSB <0.5 times/day, multivariate odd ratios (OR) of HI were 2.38 (0.76–7.48) for those drinking 0.5–0.9 times/day, 4.48 (1.14–13.5) for those drinking 1–1.9 times/day, and 7.69 (2.28–25.9) for those drinking ≥2 times/day (Ptrend =0.001) among the non-obese. Further longitudinal and clinical studies are needed to confirm this finding and to establish more targeted diabetes prevention policies.
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