« Faire le métier de pirate » dans les Antilles, l’exemple de Thomas Dulain (1728-1729)
La décennie qui suit le traité d’Utrecht (1713) est marquée par une recrudescence des actes de piraterie dans la mer des Antilles, et plus globalement dans l’espace atlantique (côtes américaines, Terre-Neuve et côtes africaines). En raison d’une documentation abondante, les pirates britanniques de c...
Published in: | Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest |
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Main Author: | |
Language: | French |
Published: |
2020
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Subjects: | |
Online Access: | https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ABPO_1271_0151 https://doi.org/10.4000/abpo.5532 |
Summary: | La décennie qui suit le traité d’Utrecht (1713) est marquée par une recrudescence des actes de piraterie dans la mer des Antilles, et plus globalement dans l’espace atlantique (côtes américaines, Terre-Neuve et côtes africaines). En raison d’une documentation abondante, les pirates britanniques de cet « âge d’or » de la piraterie ont fait l’objet de nombreuses études mais les pirates français, quant à eux, sont beaucoup moins connus. Particulièrement bien éclairée par les sources (correspondances et rapports des officiers coloniaux, rapports de navigation…), la carrière très détaillée du forban Thomas Dulain s’inscrit dans le contexte socio-économique des Îles du Vent (Martinique, Guadeloupe, Grenade) et se révèle représentative des pratiques habituelles des pirates dans la mer des Antilles. The decade following the Treaty of Utrecht (1713) was marked by a resurgence of acts of piracy in the Caribbean Sea, and more generally in the Atlantic area (American coasts, Newfoundland and African coasts). Due to an extensive documentation, British pirates of this “golden age” of piracy have been the subject of numerous studies, but French pirates, on the other hand, are much less known. Many sources (correspondence and reports from colonial officers, navigation reports, etc.) have shed light on the very detailed career of the pirate Thomas Dulain, which fits into the socio-economic context of the Windward Islands (Martinique, Guadeloupe, Grenada) and turns out to be representative of the usual practices of pirates in the Caribbean Sea. |
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