Influence des courants profonds au large du Brésil sur la distribution des faciès sédimentaires récents

• Main Authors: Melguen, Marthe, Thiede, Jörn
• Format: Article in Journal/Newspaper
• Language: French
• Published: Centre Océanologique de Bretagne 1975
• Subjects: Histoire Ifremer; Antarctic; Antarc*; Antarctique*; north atlantic current; North Atlantic
• Online Access: https://archimer.ifremer.fr/doc/1975/publication-5468.pdf; https://archimer.ifremer.fr/doc/00000/5468/

Off the Brazilian coast, the Rio Grande Rise, whose minimum depth is 600 m, acts as a barrier for deep circulation. It is crossed by a long (600 km), deep (4 600 m) and narrow (20 km wide in its central part) channel: the Vema Channel, a junction channel joining the Argentinian and Brazilian basins. Two important currents flow into the Vema Channel. The deepest, the deep Antarctic current, flows from the South to the North at a speed reaching 40 cm/s near the bottom (Le Pichon et al., 1971). Its upper limit is located at around 3 500 and 4 200 m (Le Pichon et al., 1971). Directly underneath, but flowing from the North to the South, is the deep North Atlantic current. Its estimated speed at 2 800 m deep is 15 cm/s. Its upper limit is located at around 1 000 m (Le Pichon et al., 1971). Au large du Brésil, le Rio Grande Rise, dont la profondeur minima est de 600 m, joue le rôle de barrière pour la circulation profonde. Il est traversé par un long (600 km) chenal, profond (4 600m) et étroit (20 km de largeur dans sa partie centrale) : le Vema Channel, chenal de jonction entre les bassins d'Argentine et du Brésil. Deux importants courants s'écoulent dans le Vema Channel. Le plus profond, le courant Antarctique profond, s'écoule du sud au nord à une vitesse pouvant atteindre 40 cm/s près du fond (Le Pichon et al., 1971). Sa limite supérieure se situe entre 3 500 et 4 200m (Le Pichon et al., 1971).Directement au-dessus, mais allant du nord au sud, se trouve le courant profond Nord Atlantique. Sa vitesse à 2 800m de profondeur est estimée à 15 cm/s. Sa limite supérieure se situe vers 1000m de profondeur (Le Pichon et al., 1971). [OCR NON CONTRÔLE]