Reproduction de l'huître creuse (Crassostra gigas) dans le Bassin de Marennes Oléron. La pêche expérimentale de larves d'huîtres, indicateurs de ponte et de recrutuement. Analyse spatio-temporelle et relation avec l'environnement

This study is based on catched larvae data base produced since C. gigas was first imported into the Charentais Sounds (late 1960s, early 1970s). The method for catching larvae using a towed net remained unchanged between 1950 and 1998. Four sites have been sampled in the Bay since 1970, two situated...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Soletchnik, Patrick
Format: Report
Language:French
Published: 2000
Subjects:
Online Access:https://archimer.ifremer.fr/doc/2008/rapport-4125.pdf
https://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4125/
id ftarchimer:oai:archimer.ifremer.fr:4125
record_format openpolar
institution Open Polar
collection Archimer (Archive Institutionnelle de l'Ifremer - Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer)
op_collection_id ftarchimer
language French
topic Crassostrea gigas
Marennes Oléron Bassin
Pertuis Charentais
Analyse spatio temporelle
Recrutement
Saison
Larve
Ponte
Huîtrs
Reproduction
spellingShingle Crassostrea gigas
Marennes Oléron Bassin
Pertuis Charentais
Analyse spatio temporelle
Recrutement
Saison
Larve
Ponte
Huîtrs
Reproduction
Soletchnik, Patrick
Reproduction de l'huître creuse (Crassostra gigas) dans le Bassin de Marennes Oléron. La pêche expérimentale de larves d'huîtres, indicateurs de ponte et de recrutuement. Analyse spatio-temporelle et relation avec l'environnement
topic_facet Crassostrea gigas
Marennes Oléron Bassin
Pertuis Charentais
Analyse spatio temporelle
Recrutement
Saison
Larve
Ponte
Huîtrs
Reproduction
description This study is based on catched larvae data base produced since C. gigas was first imported into the Charentais Sounds (late 1960s, early 1970s). The method for catching larvae using a towed net remained unchanged between 1950 and 1998. Four sites have been sampled in the Bay since 1970, two situated in the Seudre estuary and two in the middle of the Bay. Two other sites from near the mouth of the Charente River have been sampled since 1982. For each sample, oyster larvae were counted in four size classes, from the young larva (1-4 days) to near metamorphosis (16-20 days). Each year, 100 to 150 captures were carried out at all sample sites between June and September. Captures from July and August represent 99% of the total. The main variables were: capture frequency, start of the spawning season (PP), date of first spawning peak (DP), spawning index and recruitment index (IR)2. From a descriptive point of view, the spawning season may begin in late June or only during the first two weeks of August. It lasts 2 to 8 weeks with one to four major spawning peaks. Thus, the "classification" of the spawning season in C. gigas, as observed through larvae capture, shows high interannual variability. Cette étude s'appuie sur les données de captures de larves d'huîtres, réalisées depuis son importation dans les pertuis Charentais (fin des années 60, début des années 70). La méthode de pêche de larves au "filet tracté est restée la même entre 1950 et 1998. Chaque année, 100 à 150 pêches sont effectuées sur l'ensemble des sites de prélèvement, entre juin et septembre. Les pêches de juillet – août représentent 99% des captures. Les principales variables sont : la fréquence de capture, le début de la saison de ponte (PP), la date d'apparition du premier pic de ponte (PP), l'indice de ponte (IP) et l'indice de recrutement (IR). D'un point de vue descriptif, la saison de ponte peut débuter fin juin ou seulement au cours de la première quinzaine d'août. Elle dure 2 à 8 semaines avec 1 à 4 pics majeurs de ponte. Ainsi, la "typologie" de la saison de ponte de C. gigas perçue à travers les captures de larves, présente une forte variabilité interannuelle. Aucune différence n'existe entre les 6 stations pour les paramètres de pontes : début de ponte (DP) et date d'occurrence du principal pic de ponte (PP). Par contre, les indices de ponte (IP = abondance des larves de 1-4 jours) et de recrutement (IR = abondance des larves de 16-20 jours), se regroupent 2 à 2 en 3 secteurs : embouchure de Seudre, de Charente et zone centrale du bassin. La variabilité la plus forte pour ces 4 paramètres est bien celle liée aux années, loin devant la variabilité spatiale. L'indice d'abondance larvaire peut varier dans un rapport de 1 à 20 selon les années. Il existe une alternance de bonnes et moins bonnes années de recrutement. Ainsi, 1988 est une année à recrutement nul. Les années de bon indice de ponte ne sont pas toujours concordantes avec les années de bon indice de captage, et réciproquement, montrant bien là que la phase larvaire est "critique" pour le captage de C. gigas. Afin d'essayer de comprendre pourquoi certaines années le captage est très faible, voir nul dans le bassin, la deuxième partie de l'étude met en relation les paramètres de la reproduction (DP, PP, IP et IR) avec des paramètres météorologiques et hydrologiques à travers un ensemble d'analyses de corrélations et de modèles de régression multilinéaires. Les principaux résultats obtenus sont: La précocité de la saison de ponte est sous la double influence de la température de fin d'hiver (février mars) et de la qualité d'insolation (ou rayonnement) du mois de mai (analyse des corrélations et modèles de régressions multilinéaires). Un modèle descriptif empirique à 68 % explique la précocité du pic de ponte (PP) entre 1973 et 1998. Une température estivale faible (inférieure à 19°C) limite considérablement le recrutement (IR). Les fortes précipitations du mois de mai retardent la ponte (ralentissement de la vitellogenèse), alors que les conditions pluvieuses d'avril améliorent le recrutement probablement en décalant la période de ponte dans un créneau thermique plus favorable. Les résultats sont discutés.
format Report
author Soletchnik, Patrick
author_facet Soletchnik, Patrick
author_sort Soletchnik, Patrick
title Reproduction de l'huître creuse (Crassostra gigas) dans le Bassin de Marennes Oléron. La pêche expérimentale de larves d'huîtres, indicateurs de ponte et de recrutuement. Analyse spatio-temporelle et relation avec l'environnement
title_short Reproduction de l'huître creuse (Crassostra gigas) dans le Bassin de Marennes Oléron. La pêche expérimentale de larves d'huîtres, indicateurs de ponte et de recrutuement. Analyse spatio-temporelle et relation avec l'environnement
title_full Reproduction de l'huître creuse (Crassostra gigas) dans le Bassin de Marennes Oléron. La pêche expérimentale de larves d'huîtres, indicateurs de ponte et de recrutuement. Analyse spatio-temporelle et relation avec l'environnement
title_fullStr Reproduction de l'huître creuse (Crassostra gigas) dans le Bassin de Marennes Oléron. La pêche expérimentale de larves d'huîtres, indicateurs de ponte et de recrutuement. Analyse spatio-temporelle et relation avec l'environnement
title_full_unstemmed Reproduction de l'huître creuse (Crassostra gigas) dans le Bassin de Marennes Oléron. La pêche expérimentale de larves d'huîtres, indicateurs de ponte et de recrutuement. Analyse spatio-temporelle et relation avec l'environnement
title_sort reproduction de l'huître creuse (crassostra gigas) dans le bassin de marennes oléron. la pêche expérimentale de larves d'huîtres, indicateurs de ponte et de recrutuement. analyse spatio-temporelle et relation avec l'environnement
publishDate 2000
url https://archimer.ifremer.fr/doc/2008/rapport-4125.pdf
https://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4125/
genre Crassostrea gigas
genre_facet Crassostrea gigas
op_relation https://archimer.ifremer.fr/doc/2008/rapport-4125.pdf
https://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4125/
op_rights info:eu-repo/semantics/openAccess
restricted use
_version_ 1766395025386635264
spelling ftarchimer:oai:archimer.ifremer.fr:4125 2023-05-15T15:59:13+02:00 Reproduction de l'huître creuse (Crassostra gigas) dans le Bassin de Marennes Oléron. La pêche expérimentale de larves d'huîtres, indicateurs de ponte et de recrutuement. Analyse spatio-temporelle et relation avec l'environnement Soletchnik, Patrick 2000 application/pdf https://archimer.ifremer.fr/doc/2008/rapport-4125.pdf https://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4125/ fre fre https://archimer.ifremer.fr/doc/2008/rapport-4125.pdf https://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4125/ info:eu-repo/semantics/openAccess restricted use Crassostrea gigas Marennes Oléron Bassin Pertuis Charentais Analyse spatio temporelle Recrutement Saison Larve Ponte Huîtrs Reproduction text Report info:eu-repo/semantics/report 2000 ftarchimer 2021-09-23T20:15:54Z This study is based on catched larvae data base produced since C. gigas was first imported into the Charentais Sounds (late 1960s, early 1970s). The method for catching larvae using a towed net remained unchanged between 1950 and 1998. Four sites have been sampled in the Bay since 1970, two situated in the Seudre estuary and two in the middle of the Bay. Two other sites from near the mouth of the Charente River have been sampled since 1982. For each sample, oyster larvae were counted in four size classes, from the young larva (1-4 days) to near metamorphosis (16-20 days). Each year, 100 to 150 captures were carried out at all sample sites between June and September. Captures from July and August represent 99% of the total. The main variables were: capture frequency, start of the spawning season (PP), date of first spawning peak (DP), spawning index and recruitment index (IR)2. From a descriptive point of view, the spawning season may begin in late June or only during the first two weeks of August. It lasts 2 to 8 weeks with one to four major spawning peaks. Thus, the "classification" of the spawning season in C. gigas, as observed through larvae capture, shows high interannual variability. Cette étude s'appuie sur les données de captures de larves d'huîtres, réalisées depuis son importation dans les pertuis Charentais (fin des années 60, début des années 70). La méthode de pêche de larves au "filet tracté est restée la même entre 1950 et 1998. Chaque année, 100 à 150 pêches sont effectuées sur l'ensemble des sites de prélèvement, entre juin et septembre. Les pêches de juillet – août représentent 99% des captures. Les principales variables sont : la fréquence de capture, le début de la saison de ponte (PP), la date d'apparition du premier pic de ponte (PP), l'indice de ponte (IP) et l'indice de recrutement (IR). D'un point de vue descriptif, la saison de ponte peut débuter fin juin ou seulement au cours de la première quinzaine d'août. Elle dure 2 à 8 semaines avec 1 à 4 pics majeurs de ponte. Ainsi, la "typologie" de la saison de ponte de C. gigas perçue à travers les captures de larves, présente une forte variabilité interannuelle. Aucune différence n'existe entre les 6 stations pour les paramètres de pontes : début de ponte (DP) et date d'occurrence du principal pic de ponte (PP). Par contre, les indices de ponte (IP = abondance des larves de 1-4 jours) et de recrutement (IR = abondance des larves de 16-20 jours), se regroupent 2 à 2 en 3 secteurs : embouchure de Seudre, de Charente et zone centrale du bassin. La variabilité la plus forte pour ces 4 paramètres est bien celle liée aux années, loin devant la variabilité spatiale. L'indice d'abondance larvaire peut varier dans un rapport de 1 à 20 selon les années. Il existe une alternance de bonnes et moins bonnes années de recrutement. Ainsi, 1988 est une année à recrutement nul. Les années de bon indice de ponte ne sont pas toujours concordantes avec les années de bon indice de captage, et réciproquement, montrant bien là que la phase larvaire est "critique" pour le captage de C. gigas. Afin d'essayer de comprendre pourquoi certaines années le captage est très faible, voir nul dans le bassin, la deuxième partie de l'étude met en relation les paramètres de la reproduction (DP, PP, IP et IR) avec des paramètres météorologiques et hydrologiques à travers un ensemble d'analyses de corrélations et de modèles de régression multilinéaires. Les principaux résultats obtenus sont: La précocité de la saison de ponte est sous la double influence de la température de fin d'hiver (février mars) et de la qualité d'insolation (ou rayonnement) du mois de mai (analyse des corrélations et modèles de régressions multilinéaires). Un modèle descriptif empirique à 68 % explique la précocité du pic de ponte (PP) entre 1973 et 1998. Une température estivale faible (inférieure à 19°C) limite considérablement le recrutement (IR). Les fortes précipitations du mois de mai retardent la ponte (ralentissement de la vitellogenèse), alors que les conditions pluvieuses d'avril améliorent le recrutement probablement en décalant la période de ponte dans un créneau thermique plus favorable. Les résultats sont discutés. Report Crassostrea gigas Archimer (Archive Institutionnelle de l'Ifremer - Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer)