Effet des biodépôts de l'huître Crassostrea gigas (Thunberg) sur l'accumulation de matières organiques dans les parcs du bassin de Marennes-Oléron

• Main Authors: Sornin, Jean-marc, Feuillet, Michelle, Heral, Maurice, Deslous-paoli, Jean-marc
• Format: Conference Object
• Language: French
• Published: J. moll. Stud. Suppt. 12A, 185-197 1983
• Subjects: Marennes Oleron; Sediment; Oysters; Physiology; Filtration; Biodeposits; Crassostrea gigas; Marennes Oléron; Sédiment; Huître; Physilogie; Biodépôts; Caldwell
• Online Access: https://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2955/2548.pdf; https://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2955/

The accumulation of biodeposits brings about geochemical modifications of the underlying sediment, that are noticeable. The increase can reach 83% of the amount of organic carbon. By catching the deposits on the spot and by gathering them directly from the oyster tables we get a daily deposit that can weigh, according to season, between 8 and 99 g of carbon a square meter. The recycling of important quantities of organic matter increase the oxygen needs and the most reducing environment provides opportunities for ammonification and reduction of sulfate into sulfur. So we can consider that there is as much as 4 times more sulfurous hydrogen in intensive oyster-growing areas. This output of sulfurs seems to cause the oyster filtration some damage (Ito et Imaï, 1955) as well as the survival of oyster larvae (Caldwell, 1975). L'accumulation de biodépôts apporte des modifications géochimiques du sédiment sous jacent non négligeables avec une augmentation qui peut atteindre 83% de la teneur en carbone organique. En piégeant in situ les biodépôts recueillis directement sous les tables ostréicoles on obtient un dépôt journalier compris selon la saison entre 8 et 99 g de carbone par m2• Lé recyclage dés quantités importantes de matières organiques augmente la consommation d'oxygène, le milieu plus réducteur favorise notablement l'ammonification et la réduction des sulfates en sulfures. Ainsi on peut considérer qu'il y a jusqu'à 4 fois plus de H2S dans les zones de culture intensive d'huîtres. Or le dégagement de H2S semble être néfaste pour la filtration des huîtres (Ito et Imaï, 1955) et pour la survie des larves d'huîtres (Caldwell, 1975).