Education, Employment, and Income Polarization among Aboriginal Men and Women in Canada

Les Autochtones, hommes et femmes de 25 à 44 ans, ont considérablement progressé dans les domaines de l’éducation, de l’emploi et du revenu. Un niveau de scolarité élevé, un travail à temps plein et un vrai salaire ont permis à des Amérindiens, des Métis et des Inuits des deux sexes de combler le dé...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Canadian Ethnic Studies
Main Author: Gerber, Linda M.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: Project MUSE 2014
Subjects:
Online Access:http://dx.doi.org/10.1353/ces.2014.0015
Description
Summary:Les Autochtones, hommes et femmes de 25 à 44 ans, ont considérablement progressé dans les domaines de l’éducation, de l’emploi et du revenu. Un niveau de scolarité élevé, un travail à temps plein et un vrai salaire ont permis à des Amérindiens, des Métis et des Inuits des deux sexes de combler le déficit qui les séparait des Non-Autochtones. Mais les conditions de vie ont stagné et se sont détériorées au bas de l’échelle sociale. Il en résulte une inégalité qui augmente sensiblement au sein des populations amérindiennes et inuites : cette polarisation n’est pas aussi marquée parmi les Métis – qui sont les moins désavantagés des trois. Bien que les femmes obtiennent un meilleur niveau scolaire que les hommes, l’écart de revenu entre les sexes persiste chez les Amérindiens et les Métis – mais pas chez les Inuits. Collectivement, les Autochtones restent aux niveaux les plus bas d’après la plupart des indicateurs socio-économiques. Certes, dans chacun de ces groupes identitaires plusieurs ont fait des progrès remarquables en éducation supérieure, dans les emplois à plein temps et pour les salaires – mais en laissant effectivement loin derrière eux ceux qui se retrouvent en bas de l’échelle économico-sociale. Alors que ceux qui s’identifient dans les recensements comme des Indiens d’Amérique du Nord font déjà partie des Autochtones les plus désavantagés, la situation des femmes est encore pire que celle des hommes. Elles se retrouvent au dernier échelon et souffrent d’une discrimination multiple, due à la race, à l’ethnicité (l’identité autochtone) et au sexe.