CARACTERISATION ECOLOGIQUE DES BIOTOPES A LARVES DE MOUSTIQUES (CULICIDAE) DU LITTORAL SUBARCTIQUE DE LA BAIE DE JAMES, QUEBEC

Résumé Le littoral de la Baie de James est un milieu froid soumis notamment à l’activité annuelle de la banquise (action glacielle). On y distingue deux types de littoraux : celui de la Baie de Rupert, vaste zone estuarienne soumise à l’action de marées d’eaux douces ou faiblement saumâtres, et celu...

Full description

Bibliographic Details
Published in:The Canadian Entomologist
Main Authors: Maire, Alain, Mailhot, Yves, Aubin, Antoine
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: Cambridge University Press (CUP) 1979
Subjects:
Online Access:http://dx.doi.org/10.4039/ent111251-3
https://www.cambridge.org/core/services/aop-cambridge-core/content/view/S0008347X0001258X
Description
Summary:Résumé Le littoral de la Baie de James est un milieu froid soumis notamment à l’activité annuelle de la banquise (action glacielle). On y distingue deux types de littoraux : celui de la Baie de Rupert, vaste zone estuarienne soumise à l’action de marées d’eaux douces ou faiblement saumâtres, et celui de la Baie de James, soumis à des marées d’eaux salées. Tous les milieux aquatiques temporaires favorables au développement des populations larvaires de moustiques sont présentés, caractérisés à la fois par leurs groupements végétaux et par les espèces culicidiennes qui leur sont associées. Les dix-neuf (19) espèces de moustiques recensées se regroupent en associations caractéristiques et de la zone intertidale et de la zone supralittorale. Ainsi, Aedes implicates est l’espace caractéristique de la zone intertidale d’eau douce, tandis qu’ Ae . cantator , puis Ae . dorsalis sont caractéristiques de la zone littorale marine. Ae . punctor est caractéristique de la saulaie supralittorale à S . Candida et S . pellita , Ae . communis et Ae . pionips de la saulaie à S . planifolia de pied de talus supra-littoral. Une carte écologique d’un secteur de la Baie de Rupert est présenté à titre d’illustration de ce que permet la méthode appliquée. Le statut écologique de chacune des espèces de moustiques inventoriées est enfin discuté à partir des données présentées. Pour chacune de ces espèces, les résultats obtenus sont comparés à ceux obtenus par d’autres auteurs en milieux continentaux subarctiques nord-américains.