Women in Local Politics: The Norwegian Experience

Le recrutement politique fait l'objet de nombreuses études. De façon générale, ces études portent sur les caractéristiques socio-économiques de ceux qui sont actifs en politique, sur leur degré de socialisation politique, sur leur personnalité et sur les institutions politiques du système où il...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Canadian Journal of Political Science
Main Author: Means, Ingunn Norderval
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: Cambridge University Press (CUP) 1972
Subjects:
Online Access:http://dx.doi.org/10.1017/s000842390003465x
https://www.cambridge.org/core/services/aop-cambridge-core/content/view/S000842390003465X
Description
Summary:Le recrutement politique fait l'objet de nombreuses études. De façon générale, ces études portent sur les caractéristiques socio-économiques de ceux qui sont actifs en politique, sur leur degré de socialisation politique, sur leur personnalité et sur les institutions politiques du système où ils opèrent. On a peu étudié, cependant, le phénomène du recrutement chez les femmes. Dans cet article, on applique le schéma de Lester Milbrath au recrutement des femmes à des postes électifs, de niveau local, en Norvège. Le cas norvégien est tout particulièrement intéressant puisqu'une majorité de femmes ont été élues, en 1971, aux assemblées locales des deux plus grandes villes du pays, y compris la capitale. La première partie de l'article porte sur le contexte politique: système des partis, lots électorates, et utilisation de ces lois en faveur des candidates aux deux dernières élections municipales. Dans une seconde partie, on étudie de plus près vingt-deux femmes élues dans trois villes de la Norvège. L'étude porte sur leur environnement, sur leur position sociale et, de façon très provisoire, sur leur personnalité. Les résultats de la recherche montrent que ces femmes sont passées à l'action grâce surtout à des démarches personnelles venant d'amis et de militants des partis. Bien peu ont adhéré d'elles-mêmes à un parti politique. Elles disent toutes que les dirigeants des partis leur ont offert de travailler dans les rangs de ceux-ci. Peu d'entre elles semblent avoir l'ambition de monter plus haut. Les principales sources utilisées dans cette étude sont des statistiques officielles, des journaux, des documents et des publications des partis et des interviews avec vingt-deux des vingt-quatre femmes qui faisaient partie, en 1970, des conseils municipaux des villes de Bergen, de Volda et de Tromsø.